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 Via Crucis

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PostSubject: Via Crucis   Via Crucis Empty28th March 2010, 10:49

By Norman Lebrecht. Scroll down. It's the 12th reveiw (I think).

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PostSubject: Re: Via Crucis   Via Crucis Empty28th March 2010, 12:19

A little more scroll down and - voilá- a short review on "La dolce fiamma".

Very good review for "Via Crucis" !!! Thanks!
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PostSubject: Re: Via Crucis   Via Crucis Empty28th March 2010, 12:43

Thank you for pointing to the reveiw.

"Jaroussky’s trick is to sing them with an early-romantic flourish that redeems the music from the risk of stultification"

This has solved the puzzle I've had since I first heard La dolce fiamma.
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Vandea

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PostSubject: Re: Via Crucis   Via Crucis Empty28th March 2010, 12:52

It´s indeed a very good review, thanks for posting!
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PostSubject: Re: Via Crucis   Via Crucis Empty28th March 2010, 18:54

Here are a couple of more.


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Sances's 'Stabat mater' a remarkable find!? (re: the Guardian review). Maybe it is a good thing that Beata Vergine is being reissued!
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PostSubject: Re: Via Crucis   Via Crucis Empty23rd April 2010, 21:10

Here you are an old review of a french magazine about Beata Vergine (the first edition !). I cant' translate it because of my poor english but if someone can do it for this forum, especially the beginning about Sance's Stabat mater ...






Ames sensibles s’abstenir

Il est, paraît-il, de bon ton pour un critique d’éviter le « je ».
Cet artifice ne devrait tromper personne et, s’agissant de commenter la
performance d’un chanteur, il frise le ridicule. Il suffit de voir les passions
et les diatribes que déchaînent ténors et divas pour se convaincre que la
subjectivité règne sans partage dans ce domaine. L’impact d’une voix demeure
incomparable et il serait bien aventureux de prétendre en découvrir la clé.
Pourquoi ces précautions, ce long préambule, me direz-vous ? Parce que les
journalistes ne sont pas à l’abri de réactions passionnelles, quoi qu’ils en
disent ou veulent bien montrer. Parce que je souhaite recouvrer l’usage –
simple, direct, spontané – de la première personne, afin d’avouer mon
impuissance devant l’indicible : cette émotion qui m’a submergé à l’écoute
du Stabat Mater de Sances dans l’interprétation de Philippe Jaroussky.

Ce fut plus qu’un choc : une suite de commotions, avec de brefs répits,
car l’œuvre, tel un mal lancinant, déploie son ostinato sur plus de dix
minutes et multiplie les climax. Les accents intenses ou suaves du chanteur,
ces aigus piano distillés jusqu’au murmure, ces inflexions déchirantes
et d’une infinie mélancolie m’ont vrillé l’âme. Comme le souligne James Bowman
(Opéra magazine, janvier 2006), aucun contre-ténor jusqu’ici n’avait
encore possédé une telle technique, mais cette souplesse, Philippe Jaroussky ne
l’exhibe pas seulement dans la voltige, certes grisante, il la met aussi
et d’abord au service de l’expression et de la nuance. J’imagine votre
perplexité : quel langage déroutant chez un journaliste, que de naïveté,
de lyrisme, d’idolâtrie, de complaisance peut-être ! Je ne viens pas de
découvrir Philippe Jaroussky, loin s’en faut, je n’ai d’ailleurs pas attendu
qu’il soit sous les feux de la rampe pour m’y intéresser (Voir entretien avec Philippe
Jaroussky
) et mon admiration n’est pas aveugle (Voir Un concert
chez Mazarin
, ou Cantates
Virtuoses
), mais la magie continue à opérer. William Christie m’a dit un
jour que ce qu’il redoutait, plus que tout, ce sont les musiciens blasés.
N’est-ce pas également le pire qui puisse arriver à un critique ? C’est le
début de la fin, qui peut malheureusement être longue et dévastatrice. Souffrez
donc que l’un d’eux, tout à la fois émerveillé et terrassé, se livre à vous
sans fard, cherchant maladroitement ses mots. Il est des œuvres, mais aussi des
interprétations qui nous secouent à un point tel que l’on se prend à regretter
d’avoir déjà, en d’autres occasions, utilisé les
adjectifs « bouleversant », « sublime », «
extraordinaire », car ils semblent à présent banals et inutilisables, en
deçà de la réalité.

Au sein d’un programme riche en inédits, le Stabat Mater de Sances est
un peu l’exception qui confirme la règle : Caterina Calvi, Claudine
Ansermet ou Maria-Cristina Kiehr l’ont déjà enregistré, vous le
connaissez peut-être déjà – ou, comme moi, vous croyez le connaître. Il y
a deux semaines, je recevais le texto d’un ami très attaché à la version
de Calvi, mais qui était en train d’écouter celle de Jaroussky et en était
bouleversé. N’est-ce pas l’apanage des grands que de nous révéler sous un jour
nouveau les chefs-d’œuvre qui nous semblaient familiers ? Si Sances ne
vous dit rien, précipitez-vous chez un disquaire et sélectionnez la plage 7. Je
ne m’adresse pas qu’aux baroqueux : oubliez les étiquettes –
« baroque », « sacré », « contre-ténor », etc. –,
vos éventuels préjugés ou mauvais souvenirs. Cette interprétation transcende
les époques, les styles, les catégories vocales et peut balayer d’un souffle
toutes les préventions et barrières dont l’homme s’embarrasse.

Autour de ce Golgotha, le chanteur cultive son goût pour l’exploration et
dépoussière quelques très belles pièces, notamment de contemporains ou d’émules
de Monteverdi, mais aussi de maîtres assez obscurs comme Andrea Mattioli,
originaire de Faenza, dont le singulier Ave Regina coelorum trahit
l’humeur fantasque et le raffinement expressif. S’il joue habilement de la diversité
des climats et des registres, Philippe Jaroussky excelle davantage dans la
contemplation, le recueillement (Salve Regina de Grandi, orant à
souhait, splendide O quam suavis de Cavalli) ou la douleur que dans
l’allégresse, où la voix manque parfois d’éclat et de mordant (O coeli
devota
de Colonna). Modèle de connivence avec le soliste, l’accompagnement,
lui, n’appelle que des louanges et la sonate de Bassani éveille notre curiosité
pour une formation encore peu connue. On retrouve la même complicité avec
Marie-Nicole Lemieux, en particulier dans le très fusionnel et tendre duo de
Grandi, O quam tu pulchra es, et l’on se prend à rêver de les entendre dans la
fameuse plainte de Cornelia et Sesto, Son nata a lagrimar (Giulio
Cesare
)
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Philippe Jaroussky signe ici son meilleur disque – en attendant un hommage au
castrat Giovanni Carestini (l’Ariodante de Haendel) – et l’un des plus beaux
consacrés au vaste répertoire marial du Seicento.





Bernard Schreuders



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